13/01/2025
Forte épidémie de grippe en Auvergne-Rhône-Alpes, pour nous protéger et protéger les autres, pensons aux gestes barrières!
Chez les personnes âgées de 65 ans et plus, le niveau des passages aux urgences est exceptionnellement élevé pour cette saison. Pour préserver sa santé et celle des autres, mais également préserver le système de santé et les professionnels qui y travaillent, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes souhaite rappeler l’importance de maintenir ou de se réapproprier certains bons réflexes.
Tensions hospitalières : les établissements de santé engagent des mesures spécifiques de gestion
La grippe est une infection virale très contagieuse qui peut être grave chez les personnes les plus fragiles. Survenant chaque année, l’épidémie circule de manière particulièrement élevée cet hiver avec, selon Santé publique France, 2 068 passages aux urgences dont 512 suivis d’une hospitalisation sur la première semaine de 2025. Les hospitalisations pour grippe ou syndrome grippal représentent 6 % de l’ensemble des hospitalisations en semaine 1, en augmentation par rapport à la semaine précédente. Chez les personnes âgées de 65 ans et plus, le niveau de passage aux urgences est exceptionnellement élevé, supérieur à toutes les épidémies depuis 2010.
Afin de faire face à l’épidémie et faciliter la continuité de prise en charge, une vingtaine d’établissements de la région ont activé leur plan blanc et/ou ont mis en place des mesures spécifiques de gestion à ce jour. Plusieurs leviers ont été activés : réouverture de lits, sorties anticipées, recours à l’hospitalisation à domicile, coordination territoriale inter-établissements publics et privés sur les lits de soins critiques, etc. Les mesures barrières au sein des établissements ont été renforcées (port du masque pour les professionnels de santé et pour les visiteurs).
L’Agence régionale de santé assure un suivi quotidien de la situation au côté des établissements.
Des gestes simples et citoyens permettent de prévenir et limiter l’impact du virus auprès des plus vulnérables et aussi d’éviter la saturation des services de santé.